Shia 974 (Chiite Réunion) - La Bibliothèque - Shia 974" Chiite à l'Ile de la Réunion

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Shia 974 ( Chiite à l'Ile de la Réunion )
La Bibliothèque

 

L'Imam Khomeyni ou l'homme complet

 

4O anecdotes de sa vie

 

Tiré du livre: "Imam Khomeini - The Complete Man" –

 

Traduit par S.Merali et M.Raza – Juillet 2005 – Ville Sainte de Qom.

 

Traduit de l’anglais par Moulla Nissarhoussen RAJPAR

 

 

1) - L’Observation des Droits d’une Epouse

 

Racontée par son épouse :

 

Agha m’offrait toujours une meilleure place dans la salle. Il ne voulait pas commencer le repas tant que je ne sois pas à table. Il disait aussi aux enfants :

« Attendez que Khanom vienne. »

 

Il observait un respect pour moi et ne voulait pas que je doive travailler dans la maison. Il me disait toujours :

« Ne balayez pas. »

 

Lorsque je désirai laver les vêtements des enfants dans le bassin, il s’approchait de moi et me disait :

« Levez-vous, vous ne devrez pas faire ce lavage. »

 

Dans l’ensemble, je dois dire que l'imam ne considérait pas le balayage, le nettoyage de la vaisselle, de même le lavage des vêtements des enfants comme une part de mes responsabilités. Si, par nécessité, je faisais, parfois, ces travaux, il était bouleversé, en considérant ceux-ci, comme une forme d’injustice appliquée contre moi.

 

Même quand je rentrai dans la chambre, il ne me disait jamais :

« Fermez la porte derrière vous ! »

 

Mais il attendait jusqu’à ce que je m’assoie, d’abord, et il se levait, ensuite, pour fermer la porte.

 

 

2) - 60 ans de vie commune et pas une seule demande pour un verre d’eau

 

Racontée par sa fille, Siddiqa Moustafavi

 

Agha avait un extraordinaire respect pour son épouse. Je ne mentirais pas si je disais, par exemple que, durant la période de 6O ans d’une vie unie, il ne tendit jamais sa main vers le repas (sur la table à manger), avant son épouse, ni voulut attendre une plus petite chose d’elle.

 

Je pourrais même affirmer qu’au cours de ces 60 ans d’une vie commune, à aucun moment, il ne réclama un verre d’eau, mais il voulut toujours le prendre lui-même.

 

Lorsqu’il se trouvait dans une telle situation qu’il ne le pouvait pas, il disait :

«N’y a –t-il pas d’eau ici ? »

 

Il ne dira jamais :

«Levez-vous et apportez-moi de l’eau. »

 

Il ne se conduisait pas, seulement, de cette manière, avec son épouse, mais aussi avec nous tous qui étions ses filles. S’il voulait jamais de l’eau, nous courrions tous, avec enthousiasme, pour la prendre, mais il ne nous demandera jamais que nous lui apportions un verre d’eau et le lui donnions dans sa main.

 

Durant les derniers jours pénibles de sa vie, à chaque moment où il ouvrait ses yeux, s’il pouvait parler, il demandait :

«Comment est Khanom ? »

 

Nous lui répondions :

«Elle se porte bien. Voulez-vous que nous la disions de venir ici ? »

 

Il nous donnait sa réponse :

«Non, son dos lui fait mal. Laissez-la reposer. »

 

 

3) Combien uis-je béni d’avoir une telle épouse

 

Racontée par sa fille, Siddiqa Moustafavi :

 

Agha était très attaché à son épouse et avait un respect particulier pour elle, à tel point qu’il mettait son épouse d’un côté et ses enfants de l’autre.

 

Je me rappelle qu’une fois, l’épouse de l’Agha partit en voyage et elle lui manquait beaucoup.

 

Quand il fronça les sourcils, nous lui dîmes en plaisantant :

 

«Quand Khanom est ici, l’Imam rit et quand elle n’est pas là, l’Imam est triste et témoigne une mauvaise humeur»

 

Bref, quoique nous taquinions beaucoup Agha, il ne s’arrêtait pas de froncer les sourcils. Finalement, je dis :

 

«  Combien est bénie Khanom que vous aimez tant !

 

-  Combien suis-je béni d’avoir une telle épouse ! Répondit-il. Aucune autre n’a sacrifié autant qu’elle dans sa vie ! Si vous seriez aussi comme Khanom, votre mari vous aimera également autant ! »

 

 

4) - Il ne voulait jamais transmettre son travail à quelqu’un d’autre

 

Racontée par Houjjatoul Islam, Sayyid Hamid Rouhani

 

Agha était particulier. Autant que possible, il n’imposait pas son travail aux autres, mais il l’exécutait lui-même.

 

A Nadjaf, il arriva parfois que, du haut, Agha remarquait que la lumière de la cuisine ou de la salle de bain était restée allumée. Dans ce cas, il ne disait ni à son épouse, ni même à quelqu’un qui se trouvait aussi à l’étage, d’aller éteindre la lumière. Il descendait, plutôt, lui-même, les escaliers dans l’obscurité, éteignait la lumière et revenait.

 

De temps en temps, il voulait un crayon et du papier qui se trouvaient à l’étage. Dans cette circonstance aussi, il n’en voulait demander à personne, même pas à ses proches les plus chers, les enfants bien-aimés de Martyr Hajj Sayyid Moustafa (le fils de l’Imam), de les lui apporter. Il se levait, lui-même, et gravissait les marches de l’escalier pour prendre ce dont il avait besoin et revenait.

 

 

5) S A B R - PATIENCE

 

Racontée par Houjjatoul Islam Fourqani

 

Il était presque Dhohar le jour où Marhoum Al Hajj Agha Moustafa (le fils de l’Ayatollah Khomeiny) décéda. La maison de l’Ayatollah Khomeiny était bondée de gens venus lui présenter leurs condoléances.

 

Lorsque tout le monde était parti, on entendit l’Adhaan de Dhohar. Agha se leva et alla faire le Woudou en disant : « Je vais à la Mosquée.

 

- Oh ! Agha ne cède pas son habitude d’accomplir les Prières en Assemblée, même aujourd’hui !» lui dis-je.

 

Je demandai, ensuite, à l’un de ses serviteurs :

 

« Va à la Mosquée et fais-en connaître le concierge. »

 

Lorsque les gens réalisèrent que Agha était parti à la Mosquée, de partout, ils vinrent, ici, en foule.

 

Quand nous arrivâmes à la Mosquée avec Agha, le public, qui était en train de pleurer et de gémir, lui ouvrit la voie et l’Ayatollah Khomeiny fit son entrée à la Mosquée.

 

Les gens remarquèrent, les uns les autres, avec surprise :

 

« Qu’est-ce que c’est ? L’Imam ne pleure pas du tout ! »

 

 

6) Même pleurer dans le Majlis devrait être pour le plaisir d’Allah swtC

 

Racontée par Houjjatoul Islam, Sayyid Mourtaza Ardabili

 

Abarkouhi

 

La nuit du martyr de Marhoum Hajj Agha Moustafa, un Majlis de Fatihà (un service de Prière funèbre et de condoléances) eut lieu dans la Mosquée Hindi à Nadjaf et Agha Sayyid Jawad Shabbar le récita du haut de la chaire

 

(Le Mimbar).

 

Il raconte :

 

« Dans ce Majlis où Ayatollah Khomeiny était aussi présent, je relatai les masaïb (les souffrances) de Hazrat Ali Akbar a°, et le fit mentionner, également, à sept reprises, du haut du Mimbar , en le reliant à mon sermon. L’Imam resta avec un calme complet jusqu’à la fin du Majlis. »

 

Agha Sayyid Jawad Shabbar, avec ces récits, voulait faire pleurer Agha pour soulager son coeur, mais il n’eut pas de succès, malgré le fait que ceci (la mort de son fils) soit un très grand désastre.

 

Un certain nombre de gens, qui étaient témoins du comportement de Agha, pensaient que Agha ne pleurait pas, car il était dans un état de choc, par suite de cette lourde perte.

 

Sur ce, après le Majlis, ils se dirigèrent au domicile de Agha qui rentra chez lui et s’adressèrent à lui :

 

«Agha, vous n’avez pas pleuré aux Masaïb, aujourd’hui ?

 

- Quand il était en train de réciter les Masaïb, celui-ci me regardait et je fus effrayé, répondit-il, car si je pleurais, il serait pour un autre qu’Allah, c'est-à-dire il serait pour la tragédie de mon fils et non pour le plaisir d’Allah. »

 

 

7) Eloignez-vous de “RIYA”

 

Accomplir un acte pour l’intérêt des autres plutôt que pour le plaisir d’Allah s.w.t.

 

Racontée par Fatema Tabatabai (la belle-fille de Agha) :

 

Agha agissait, exactement, selon toutes les instructions qu’il donnait, dès le début, et, en réalité, il incarnait ces mêmes enseignements.

 

Il était, lui-même, le livre «Fourty Hadith» (les quarante Hadiths) qu’il écrivit dans sa jeunesse.

 

Supposons qu’il parla de “Riyà” (accomplir un acte dans le but des autres, plutôt que pour le plaisir d’Allah swt) et qu’il le reprocha ; il l’évitera, lui-même, de toutes ses forces.

 

Je me rappelle qu’un jour, mon fils entra dans la maison avec un pantalon que j’avais rapiécé sur le côté du genou.

 

« Pourquoi Hassan s’est habillé comme cela ? Me questionna l’Imam.

 

Agha, c’est la vie des gens pauvres, des gens faibles,» lui répondis-je, en plaisantant.

 

Immédiatement, sa face se crispa, et me dit :

 

« Vous ne devez pas faire le “Riyà” ?

 

Non, pourquoi “Riyà” ? Lui demandai-je.

 

Soyez prudente. Ne pas prêter attention aux aspects physiques extérieurs a de la valeur. Si vous voulez montrer aux gens que je suis tel ou tel, c’est du “Riyà,” » m’expliqua-t-il.

 

Agha me prononça cette phrase avec la même vigueur que celle, avec laquelle, à l’âge de 30 ans, il l’écrivit dans son livre.

 

 

8) Aider dans la cuisine

 

Racontée par Marzieh Hadide Chi (Dabagh) :

 

Un jour, les choses se passèrent ainsi qu’il y avait de nombreux invités à la maison de Agha. Après le repas, je ramassai tous les plats et les remis à la cuisine. Avec Zahra, la fille de Agha Ishraqi, nous nous disposâmes à faire la vaisselle. Cependant, nous vîmes Agha lui-même venir, immédiatement, à la cuisine.

 

« Pourquoi Hajj Agha est-il venu dans la cuisine?» demandai-je à Zahra.

 

J’avais raison d’être surprise car il n’était pas l’heure d’accomplir le Woudou.

 

L’Imam retroussa ses manches et dit :

 

« Comme il y a une grande quantité de vaisselle aujourd’hui, je suis venu vous aider.»

 

Mon corps commença à trembler. Ô mon Seigneur ! Que suis-je en train de voir ?

 

« Je jure Allah, par vous, dis-je à Zahra, invitez Agha à partir, s’il vous plaît, nous ferons la vaisselle, nous-mêmes.»

 

C’était, vraiment, une chose imprévue pour moi !

 

 

9) Conseil pour résoudre les problèmes familiaux

 

Racontée par l’une des filles de l’Imam :

 

A l’aube de mon mariage, je vins chez Haaj Agha pour qu’il puisse me donner quelques conseils.

 

« Si votre mari est bouleversé, ou s’il vous dit une chose, quelque soient les motifs, ou bien s’il a agi mal, à ce moment, ne lui dites rien, même si vous avez raison. Laissez-le jusqu’à ce qu’il se calme, ensuite vous lui déclarez ce que vous avez à cœur, » me conseilla l’Imam.

 

Il donna aussi, exactement, le même conseil à mon mari.

 

Tout au début, je ne donnai pas plus d’importance à cette recommandation. Plus tard, après mûre réflexion, je vis qu’en effet, l’origine de nombreux conflits familiaux revenait à la même source.

 

Par conséquent, dès lors, chaque fois que quelqu’un voulait un conseil, au sujet des problèmes de famille, je lui donnai, pareillement, ce même conseil de l’Imam.

 

Le mausolée de l’Imam KHOMEINI

 

 

10) La modestie dans le style de vie

 

Racontée par Ayatollah Bani Fadhl :

 

La simplicité de la maison de l’Imam, de son vivant, à Qum, était le témoin de sa satisfaction.

 

Il était connu de tous que les briques de l’escalier, situé dans la cour, étaient très usées. Un constructeur avait averti :

 

« Trouvez un certain nombre de briques fabriquées pour que celles qui sont abîmées puissent être remplacées.

 

- Retournez ces briques usées et laissez-les à leur place, »

 

répondit l’Imam.

 

 

11) Je veux embrasser votre front

 

Racontée par Houjjatoul Islam Mahdi Karubi

 

Durant les jours où l’Imam allait au Madressa Alavi, des gens venaient en groupes pour le rencontrer (les hommes le matin et les femmes dans l’après-midi).

 

Il y avait, souvent, beaucoup de monde et, d’habitude, certaines personnes, qui étaient mal en point, avaient besoin d’être transportées à l’hôpital, par ambulance.

 

Une fois, j’étais en présence de l’Imam, au milieu de cette foule. Le regard de l’Imam tomba sur le visage d’un enfant de 10 ans qui semblait être en danger. Il pleurait et avait du mal à s’avancer.

 

Dans la situation présente, Agha demanda pour que l’enfant soit porté en avant. On amena l’enfant à Agha. Il était trempé de sueur et poussa un cri de joie.

 

« Je voudrais embrasser votre visage,» déclara-il à Agha, lorsque celui-ci lui témoigna de l’amour.

 

Agha se courba et l’enfant donna un baiser sur la joue.

 

« Je veux embrasser l’autre joue, » dit-il.

 

Agha lui permit de le faire.

 

« Je voudrais aussi embrasser votre front, » demanda-t-il, en dernier lieu.

 

Agha s’inclina, humblement, de nouveau et il embrassa le front béni de l’Ayatollah Khomeiny.

 

 

12) Le Plus Grand Respect et Amour pour les Enfants

 

Racontée par Farida Mustafavi, la fille de l’Imam

 

Mon père aimait vraiment les jeunes enfants. Il leur portait un tel attachement qu’il disait :

 

« A Nadjaf, lorsque nous retournions du Mausolée, je m’étais habitué à admirer beaucoup les enfants, malgré leur aspect fruste. »

 

Les enfants suivaient Agha jusqu’à sa résidence.

 

Agha disait à ma fille qui avait l’habitude de se plaindre sur les petites malices de son fils :

 

« Je suis prêt à échanger la récompense que vous obtenez en supportant l’espièglerie de Husayn contre la récompense de mon adoration. »

 

Il croyait que les enfants pourraient être libres jusqu’à ce qu’ils deviennent âgés et, ensuite, des limites pourraient leur être fixées.

 

Au sujet de l’éducation des enfants, il disait :

 

« Soyez sincères avec vos enfants pour qu’ils soient aussi sincères. Le père et la mère sont les modèles de leurs enfants. Si vous vous comportez convenablement avec vos enfants, ils seront élevés correctement. Quoique vous disiez à vos enfants, dont acte sera fait. »

 

 

13) Son conseil pour garder le Hijab

 

Racontée par Fatema Tabatabai (la belle-fille de Agha) :

 

Agha croyait que le vêtement qui couvre une femme doit être tel qu’il ne doit pas inciter au mal, ni montrer les contours du corps. Les couleurs de ces habits aussi doivent être sombres, c'est-à-dire, il est possible que la couleur rouge vif puisse inciter aux bêtises.

 

Agha croyait aussi que le ton (de la voix) et les regards doivent être également purs. Dans le lieu de travail, elle ne doit pas penser à rire fortement et parler sans détours est tout aussi convenable. Dans l’ensemble, son avis consistait à observer toujours la chasteté et à garder le hijab.

 

Grosso modo, il pensait que le tchador (une longue pièce de vêtement noir qui est habituellement porté par les femmes iraniennes au-dessus de leurs robes) est meilleur et croyait qu’il est plus décent.

 

Agha considérait le tchador comme le symbole de la Révolution.

 

Lorsqu’il voyait des femmes vêtues dans un tchador minable, il était très touché par la personne qui agissait contrairement aux Lois de l’Islam et cela se manifestait par son expression.

 

Si, au dîner, nos mains sortaient de leurs manches, plus qu’il n’en fallait, il devrait nous le rappeler.

 

 

14) L’action d’élever un enfant ne peut être accomplie

Par un homme

 

Racontée par Fatema Tabatabaï (la belle-fille de Agha) :

 

Agha croyait que le rôle de la mère était bien défini et donna une grande importance à l’éducation des enfants.

 

Parfois, lorsque nous nous plaisantions et disions que la femme doit toujours rester à la maison, il déclarait :

 

« Ne faites pas peu du cas de la maison ! L’éducation des enfants n’est pas une petite chose ! Si quelqu’une est capable d’avoir pu élever convenablement une personne, elle a rendu un grand service à la société. »

 

Il croyait fermement que l’éducation de l’enfant ne peut pas être accomplie par un homme. C’est un travail spécifique conçu pour une femme, car la femme possède de la gentillesse et l’ordre de la famille aussi s’établit sur la base de la bonté et de l’amour.

 

 

15) Les femmes ont renversé le Shah

 

Racontée par Agha Muhsin Rafiq Doost :

 

C’était le 15 du mois iranien de Bahman, le 3è jour de la réunion avec l’Imam Khomeiny, lorsque des femmes vinrent rencontrer Agha. C’était une grande précipitation et, de par les statistiques reçues, il était établi qu’approximativement, 817 femmes s’évanouirent, ce jour-là, en raison de cette ruée.

 

Lorsqu’elles tombèrent en syncope, nous n’avions aucun choix, sauf de les placer sur des civières et de prendre soin de leurs cheveux, de leurs mains et de leurs pieds pour qu’on ne les voie pas.

 

Nous le racontâmes à Agha et lui suggérèrent que :

 

« Donnez – nous la permission d’arrêter les femmes de venir vous rencontrer. »

 

Lorsque Agha entendit cette sentence, il nous répondit :

 

« Pensez-vous que ce sont mes annonces ou mes discours qui ont enlevé le Shah ? Ce sont ces mêmes dames qui ont détrôné le Shah. Traitez-les honorablement ! »

 

 

16) Les jeunes dames doivent se couvrir plus

 

Racontée par Atife Ishraqi :

 

Agha avait toujours l’habitude de nous dire :

 

« Il est correct d’affirmer que le visage et les paumes (peuvent) être visibles. Cependant, il est mieux que la jeunesse se couvre un petit peu plus. »

 

Il soulignait aussi beaucoup qu’aucune sorte de parfum ne doit être utilisé hors de la maison.

 

Je me rappelle qu’un de ces jours de Eid, l’Imam fit cadeau d’un parfum à son petit enfant (d’une de ses autres filles) et me donna une chose différente :

 

« Parce que vous ne vous êtes pas encore mariée, vous n’avez, donc, pas besoin de vous parfumer, » déclara-t-il.

 

 

17) L’Importance du jeune âge

 

Racontée par Houjjatoul Islam Masih Bouroujardi (Petit fils de l’Imam)

 

C’était à la fin de l’année iranienne 1367 et au commencement de Sha’ban, lorsque je vins voir Agha. Le Mafatih était dans sa main et il voulait lire les Supplications (les Dhûas) du mois de Shaaban.

 

Cependant, quand j’allai embrasser sa main et demander la permission de partir, il s’adressa à moi :

 

« Quelque soit le travail que vous voulez effectuer, faites-le dans votre jeunesse. Dans le vieil âge, vous ne ferez simplement que dormir et vous plaindre. »

 

 

18) Servir les gens dans la jeunesse

 

Racontée par l’Imam Bahaouddini A’zzaaye Bayte :

 

Parfois, lorsque nous allions voir Agha, nous lui demandions :

 

« S’il est possible, donnez-nous un conseil, s’il vous plaît. »

 

D’habitude, l’Imam nous faisait cette recommandation :

 

« Autant que possible, servez les gens, de toutes les manières, (et) accomplissez tous les actes d’adoration dans votre jeunesse. Sachez la valeur de la jeunesse, car, une fois que vous atteindrez mon âge, vous ne serez plus capable d’exécuter quoi que ce soit. Semblable à moi qui ne peux rien faire. »

 

 

19) La jeunesse et l’effort dans le Salaat oul Layl

 

Racontée par Ayatoullah Ghoulamridha Ridhwani

 

Dans les jours où j’étais avec Agha et avais l’opportunité de le servir, j’avais remarqué qu’il n’avait jamais abandonné le Salaat oul Layl ou le Namazé Shab.

 

Ceux qui se trouvaient avec lui, depuis bien avant, même ceux qui étaient ses pairs et ses camarades de chambre racontent que l’Imam s’efforçait pour le Salaat oul Layl depuis sa prime jeunesse, au moment où il était retenu par ses études.

 

Racontée par Houjjatoul Islam Tawassouli

 

En l’an 1965, durant une des nuits (lorsque Agha venait justement de sortir de l’hôpital), je dormais tout près de lui. Il était, encore, en état de convalescence ; malgré tout cela, il se leva pour le Salaat oul Layl.

 

Pendant qu’il faisait le Woudou, comme il ne pouvait pas accomplir le masah (l’essuyage) des pieds, parce qu’il lui était difficile de se courber, il s’appuya sur mon épaule et me dit :

 

«  Adorez Allah tandis que vous êtes jeune, car lorsque vous deviendrez vieux, vous ne serez plus en mesure de le faire, comme moi. »

 

 

20) Prenez un peu de récréation

 

Racontée par Zahra Moustafavi (la petite fille de l’Imam):

 

Quand Agha voyait que j’étais occupée à étudier pendant les vacances, il me disait toujours :

 

« Vous ne l’obtiendrez nulle part, car, au moment de la récréation, vous devez avoir la tête reposée. »

 

Il avait l’habitude de le souligner à mon fils. Cette anecdote est la promesse de l’Imam lui-même, ce qu’il répétait, souvent, à mon fils, en ma présence :

 

« Je ne substitue ni une heure de récréation aux études, ni une heure des études à la récréation. »

 

Il mettait de côté le temps pour des choses spécifiques. Agha conseillait à mon fils de mettre à part le temps de délassement en disant :

 

« Si vous n’avez pas la récréation, vous ne pouvez pas vous préparer aux études. »

 

 

21) Nous organisions des réunions sociales

 

Racontée par Houjjatoul Islam Ja’far Soub’hani :

 

Ayatoullah Khomeiny n’a jamais négligé les rassemblements sociaux avec des amis et considérait ces réunions de la vie en société comme étant la source d’une sorte d’aide et d’entraînement de l’esprit et la préparation de celui-ci. Un jour, il s’exprima ainsi :

 

« Durant ma jeunesse, aucun Jeudi ou Vendredi ne passaient, sans que nous organisions des rassemblements sociaux avec des amis. Nous quittions Qom et, le plus souvent, nous nous dirigions vers Jamkaran. Lorsqu’il neigeait ou il pleuvait, nous nous mettions au travail, avec des programmes sociaux, dans ma chambre, et, lorsque nous entendions l’appel du mu’adhin, nous nous levions, tous, pour la Prière.

 

 

22) Les Zyarats raccourcis et le service des autres

 

Racontée par Houjjatoul Islam Sayyid Hamid Rouhani :

 

Un été, nous allâmes, pour le Zyarat, à Meshed, avec l’Imam et plusieurs autres hommes de sciences religieuses. Ici, nous louâmes une maison. Notre emploi du temps était tel que, tous les après-midi, après une ou deux heures de repos, nous nous réveillions et dirigions ensemble vers le Mausolée.

 

Après le Zyarah, les Prières et les Supplications ou les Dhûas, nous retournions à la maison, prenions place dans le cadre agréable de la véranda et buvions du thé.

 

L’emploi du temps de Agha était tel qu’il venait à la Sainte Sépulture avec tout le monde ; toutefois, il écourtait ses Zyarah et Invocations et rentrait seul à la maison.

 

Il balayait et lavait la véranda, étalait le tapis, allumait le samovar (bouilloire pour faire infuser le thé) et préparait le thé. Lorsque nous retournions du Mausolée, il servait le thé à chacun de nous.

 

Un jour, je lui demandai :

 

« Qu’est-ce que c’est ? Vous écourtez vos Zyarats et Dhûas et rentrez à la hâte afin de préparer le thé pour vos amis. »

 

Je ne considère pas la récompense de cet acte étant moins que celle de Zyarah et Dhûas, » me répondit-il.

 

 

23) Le sentiment du fidèle

 

Raconté par Houjjatoul Islam Douaaje (l'étudiant de Imam) :

 

Le temps fut beau, au début, durant les quelques premiers jours du séjour de Agha à Paris. C’est pour cette raison, qu’il n'avait pas besoin de couvertures lors de son sommeil, durant la nuit, bien que certains de ses frères s’en servirent. Certes, les fenêtres et les portes restaient ouvertes.

 

Un matin, quand je me levai, je remarquai que les fenêtres étaient fermées et que les frères qui ne se couvraient pas, d’habitude, de leurs couvertures, se trouvaient enveloppés de celles-ci. Personne ne sut ce qui fut arrivé. Même Hajj Agha Ahmad ne le savait pas lorsque nous le lui demandâmes.

 

Plus tard, nous découvrîmes que Agha (Ayt. Khomeiny), qui s'était réveillé, au beau milieu de la nuit, pour faire woudou, avait fermé les fenêtres et avait recouvert les frères de ces couvertures parce qu’il faisait froid.

 

 

24) C’est le Nafs qui me demande

 

Racontée par Houjjatoul Islam Mouwahidi Kirmani

 

Lorsque nous étions à Nadjaf, je me rappelle avoir entendu de certaines gens que l’Imam ne prenait pas trop en amitié. Je transmis ceci à Marhoum Hajj Agha Moustafa et lui demandai de parler à l’Imam d’être plus sympathique avec ces gens.

 

« Nous lui en avons parlé, à plusieurs reprises, dit-il, et Agha nous répondit :

 

C’est une tromperie et une intrigue de Shaytan, c’est à dire, en effet, c’est mon Nafs qui m’invite à témoigner plus de sympathie à ces gens, c’est pourquoi, le nombre de personnes qui m’adorent augmente. Mais, c’est pourquoi, cet ordre me devient aimable, Shaytan dit :

 

" C’est pour Allah et pour l’Islam ! "

 

Sur ce, je ne peux pas le faire.

 

 

25 ) Les meilleurs moments de l’Imam

 

Racontée par Houjjatoul Islam Imam Jamaaraani :

 

Au moment où Agha revint en Iran, les gens furent débordés de joie et de ferveur. Lui-même, il fit aussi une intervention intéressante à cette occasion. Après le discours à Behesht-e-Zahra a°, l’Imam exprima son désir de circuler à travers la masse.

 

C’est une image de l’Imam où il n’a ni le turban, ni la robe, et il fut saisi au milieu de la foule.

 

L’Imam dit :

 

« Je sentis que mon souffle était bloqué. »

 

L’Imam voulait signifier que :

 

« Mes meilleurs moments étaient l’instant où je fus écrasé sous les mains et les pieds des gens ! »

 

 

26) Partager les peines du peuple

 

Racontée par Houjjatoul Islam Sayyid Mouhammad Baqir-e-Houjjat :

 

A l’occasion où Allah offrit à ce serviteur (le narrateur), l’opportunité d’embrasser la main de Agha (Ayatoullah Khomeiny), il était assis sur une vieille chaise, sous le petit porche de sa maison, dans un froid rigoureux. Ce temps désagréable de Jamaaraan avait presque changé la couleur de sa face et de ses mains du rouge au bleu sombre.

 

Je demandai la raison, pourquoi n’a-t-on pas placé, près de lui, quelque chose de chaud, dans ce froid violent et cet espace ouvert ?

 

J’entendis la réponse : «  l’Imam désirait partager les peines de son peuple. »

 

Ils donnèrent un autre exemple de cette égalité : lorsque les vêtements de l’Imam étaient déposés à la maison pour le lavage, mais qui n’étaient pas encore lavés, ils demandèrent pourquoi ? On leur répondit :

 

« Pour l’instant, la maison attend son tour pour recevoir le coupon de lessive et, dès qu’elle l’aura reçu, les habits seront lavés. »

 

 

27) Pas de différence entre ma vie et la vie d’une personne ordinaire

 

Racontée par Houjjatoul Islam Imam Jamaaraan :

 

Pendant la guerre, il y avait de nombreux incidents dangereux et menaçants. Parfois, le voisinage de Agha était aussi frappé de missiles. A tous ces moments, il n’eut manifesté aucun signe d’anxiété ou d’agitation.

 

Lors d’une nuit particulièrement inquiétante, durant laquelle le secteur était sous les attaques, on dit à Agha :

 

« Dirigez-vous, au moins, vers une zone en sécurité.

 

Je ne bougerai pas d’ici, répondit-il.

 

Pourquoi ? Lui demanda-t-on.

 

Il n’y a aucune différence entre moi et le soldat qui se trouve, maintenant, en garde, à son poste, au bout de la rue, déclara-t-il.

 

Il a sa vie et j’ai la mienne. Si ma vie est précieuse, qu’en est-il de la sienne ?

 

Par Allah ! Je crois qu’il n’y a aucune différence lorsque c’est moi qui suis tué ou c’est le soldat qui se trouve à l’extrémité de la rue qui se fait tuer, » ajouta-t-il.

 

 

28) Tous sont égaux devant Dieu

 

Racontée par Hajj Agha Ahmad Khomeiny (le fils de l’Imam) :

 

A la fin de l’après-midi, vers 7 h ou 8 h du soir, un missile frappa la zone de Jamaaraan. Je vins vers Agha et lui dis :

 

« Si, un jour, l’un de nos missiles attaquait, une fois, le palais de Saddam et que Saddam était blessé ou tué, combien serions-nous heureux !

 

Et, si un missile tombait tout proche, ici, que le plafond s’effondrait et que vous étiez blessé ou tué, alors, que va-t-il se passer ?

 

 

Par Allah ! Je ne crois à aucune distinction ou différence entre moi-même et cette sentinelle qui se trouve à l’intersection des chemins, tout près de la maison, déclara l’Imam, en réponse. Par Allah ! Si je suis tué ou c’est lui qui se fait tuer, cela m’est égal, il n’y a aucune différence pour moi.

 

Nous savons que vous êtes par ici, lui dis-je. Mais, c’est différent pour les gens !

 

Non, répliqua l’Imam, le peuple doit savoir que si je vais à un endroit où une bombe tue les sentinelles, tout près de la maison, alors qu’elle ne me tue pas, je ne serais, donc, plus d’aucune utilité pour le peuple, en tant que leur leader.

 

Je ne peux, seulement, servir le peuple que jusqu’au moment où ma vie ressemble à celle des autres.

 

Si les gens ou les sentinelles ou n’importe qui, se trouvant dans la région, sont tués, permettez à ce serviteur (d’Allah) de se faire tuer aussi, car, ainsi, les gens comprendront que nous sommes tous égaux, l’un et l’autre.

 

Si, jusqu’à ce que nous soyons ici, lui dis-je.

 

- Jusqu’au moment où le missile frappe ici, »

 

répondit-il, en pointant, de son doigt, son front béni.

 

 

29) Prières pour les adversaires et les ennemis

 

Racontée par Ghoulamaly Raja’i :

 

Un jour, j’étais avec Houjjatoul Islam Salimi. Il venait de chez l’Imam au front de guerre Sud pour fortifier les esprits et rencontrer les soldats de l’Islam. On aborda le sujet des caractères de l’Imam. Il déclara :

 

« Il y a quelques jours, par-devant l’Imam, en parlant de la hardiesse et de l’insolence du Cheikh Ali Tehrani diffusé par la radio Bagdad, quelqu’un rapporta à l’Imam que cet homme malveillant a pris beaucoup de libertés avec vous. »

 

Lorsque notre conversation prit fin, l’Imam répondit :

 

« Les choses étant ainsi, je me suis souvenu de lui, il y a quelques jours, et ai prié pour lui. »

 

Même quant aux conseils des adversaires et des ennemis, l’Imam éprouvait tellement de pitié (et de l’affection).

 

 

30) La ponctualité

 

Racontée par Marziah Hadide Chi (Dabagh) :

 

Quelques frères avaient apporté un film concernant les évènements de la Révolution en France et suggérèrent que nous demandions à l’Imam de regarder ce film après le dîner. Je vins et dis à l’Imam :

 

« Le dîner est prêt. Puis-je vous l’apporter ? »

 

L’Imam observa sa montre et répondit :

 

« Il reste encore 10 minutes à l’heure du dîner. »

 

De jour comme de la nuit, les heures de l’Imam étaient divisées de telle manière que, sans les regarder, nous pourrions, tout de suite, affirmer, dans quel travail est-il occupé.

 

L’ordre de l’organisation de la vie de l’Imam à Paris même eut un effet sur les fonctions et les horaires de la Police française.

 

A partir de l’intérieur de la maison de l’Imam, je vis, une fois, de l’une des fenêtres de la chambre que la porte de la maison de l’Imam n’était, pourtant, pas, encore ouverte, mais ils (la Police) sortirent de leur véhicule pour dire un au revoir à l’Imam (sachant que l’Imam devrait quitter la maison à cet instant).

 

La Police mentionna plusieurs occasions aux quelques frères que si leurs montres étaient, parfois, en retard ou en avance, ils pouvaient obtenir l’heure exacte à partir de la ponctualité avec laquelle l’Imam accomplissait ses Prières.

 

Ce fut très étrange pour eux.

 

 

31) Le Jour de Noël à Paris

 

Racontée par Houjjatoul Islam Ali Akbar Mouhtashami :

 

Le jour de Noël, l’Imam envoya, à tous les Chrétiens du monde, un message qui fut diffusé par les éditeurs des journaux. Aussi bien que ce message, il nous demanda de distribuer des étrennes aux Résidents de Neauphle Le Château.

 

D’habitude, il y avait des Ghaz (une sorte de confiserie), des Aajeel (des noix, des graines et des fruits secs), des Shireeni (des sucreries) que certains frères apportèrent de l’Iran. Nous les emportâmes et déposâmes une tige de fleur à côté de chaque paquet.

 

Nous nous dirigeâmes en ces endroits, nous sentîmes que beaucoup, en Occident, n’étaient pas familiers par cette gentillesse et cet amour, même entre père et fils. Ils trouvèrent cela très étrange que, la nuit de la naissance du Prophète des Chrétiens, un Leader Iranien Non Chrétien fut si proche d’eux et éprouva de l’affection pour eux.

 

Il y avait, par exemple, une dame qui, lorsqu’elle reçut le présent de l’Imam, fut si émue que des larmes se répandirent sur son visage.

 

 

32) Le respect de l’imam pour le Majelisse et les Massaïb de l’Imam Houssain a°

 

Racontée par Houjjatoul Islam Mouhtashami :

 

L’amour et l’attachement de l’Imam Khomeiny envers les Imams a°s, étaient d’une caractéristique spécifique. Le 9è jour de Mouharram (le mois Islamique dans lequel le martyre de l’Imam Houssain a° est commémoré), Agha Ishraqui vint me voir et déclara :

 

« Agha a dit que vous devriez préparer à réciter les Massaïb (les tragédies de Kerbela) lorsqu’il sort une heure avant Zohar. »

 

Puis, l’Imam envoya le message suivant :

 

« Dites-lui que je veux beaucoup de Massaïb et qu’il récite des Massaïb à profusion. »

 

Par cela, je sentis, tout d’abord, que l'attachement porté par l'imam pour les Saints Imams n'était pas soumis aux conditions. Ensuite, qu'il respectait l'environnement, le pays et les cérémonies du pays contre lequel il était en combat, d’ailleurs, les cérémonies et les coutumes font partie de l'Islam. Il demanda ces mêmes cérémonies bien qu’il soit à Paris, au cœur de l’Occident.

 

En ce jour, (Achoura), il y avait une foule nombreuse. Maints reporters étaient aussi venus pour leurs reportages. L’Imam, qui était très triste, vint à 11h du matin. Je m’assis tout près de lui. L’Imam me désigna à réciter les Massaïb et je commençai.

 

Pour les gens qui s’étaient déplacés, pour voir l’Imam, de par le monde et pour ceux des pays occidentaux, ce fut un évènement très inattendu.

 

Bien que l’Imam eût, en face, le Shah et l’Amérique, contre lui, en ce 9ème jour de Mouharram, il s’assit et pleura pour l’Imam Houssain a°. Jamais personne ne put parfaitement comprendre cela.

 

 

33) La Simplicité et la Modestie de l’Imam

 

Racontée par Houjjatoul Islam Firdosi Pour

 

Un jour, il y eut un appel téléphonique, à Paris, venant de Téhéran, de la part du Comité d’Accueil. J’avais, à ma charge, la responsabilité du Bureau, ainsi que du téléphone de l’Imam. C’était le Martyr, Dr Beheshti qui parlait :

 

« Pour l’arrivée de l’Imam, nous avons organisé un programme : dites à l’Imam que nous recouvrirons le tarmac de l’aérodrome d’un tapis, décorerons celui-ci de lumières, et nous nous dirigerons de l’aéroport vers Behesht-é-Zahra a° par hélicoptère, et……. »

 

Lorsque je le rapportai à l’Imam, celui-ci, selon ses habitudes d’écouter, toujours, son interlocuteur, attentivement, me répondit, après m’avoir bien écouté, avec la détermination et la lucidité qui lui sont particulières :

 

« Allez et dites aux gens : veulent-ils faire entrer Cyrus en Iran ? Ce n’est pas du tout nécessaire ! Un étudiant avait quitté l’Iran et ce même étudiant revient en Iran. Je veux être parmi mon peuple et marcher avec lui, même si on me foule les pieds. »

 

 

34) L’Imam applaudit de ses mains

 

Racontée par Farida Moustafavi (La fille de l’Imam)

 

La nuit du 21 Bahman du mois Iranien (10 Février 1979), l’Imam était assis, la tête baissée, en train d’écouter la radio.

 

Je m’étais aussi assis à côté de lui. On annonça que la radio et la télévision étaient retirés du contrôle gouvernemental.

 

L’Imam applaudit de ses deux mains et se leva sans y songer.

 

Je ne le vis taper ses mains qu’une seule fois. Il était très heureux et son visage reflétait cette joie.

 

A ce moment précis, dit-il :

 

« Maintenant, c’est fini ! Maintenant, c’est fini ! » Je ne compris pas ce que ces mots voulaient dire. Plus tard, je compris que si la radio est passée aux mains de la Nation, le monde saura que le régime s’est écroulé.

 

Je puis affirmer, peut-être, que je n’ai jamais plus revu cette joie qui resplendissait, aujourd’hui, sur son visage.

 

 

35) La Joie de l’Imam dans le travail pour la Révolution

 

Racontée par Farida Moustafavi (la fille de l’Imam)

 

Lorsque nous portions notre aide à la Révolution, l’Imam devenait très content.

 

Durant la guerre, les habitants de Jamaaraan se rassemblaient à la maison de l’Imam et à la maison de notre frère pour fournir leur assistance et l’aide essentielle. A chaque fois que Agha (l’Imam) venait ici, il exprimait toujours sa joie et sa satisfaction lorsqu’il nous voyait, tous assis, pour travailler – l’un cousant la couette, l’autre remplissant le sachet nylon de Aajeel-

 

et un autre faisant quelque chose de différent.

 

Je dis même une fois : «Agha ! Permettez-nous d’écrire au verso de ce sachet nylon de Aajeel qu’il était rempli par l’Imam lui-même et envoyé sur le front de guerre pour que les soldats se réjouissent en recevant ces Aajeel .»

 

Cependant, l’Imam ne l’accepta pas.

 

 

36) L’Attachement aux Familles des Martyrs

 

Racontée par Houjjatoul Islam Karoubi :

 

L’Imam, qui se tenait ferme et résolu contre les oppresseurs et les forces de Shaytan, était très humble avec les enfants et les familles des martyrs.

 

Comme, par exemple, une mère d’un martyr qui vint de Ahvaz pour rencontrer l’Imam. Elle lui écrivit aussi une lettre, mais n’eut pas de succès pour le voir. Elle séjourna 2 ou 3 jours dans cette même région et retourna, ensuite, à Ahvaz.

 

Voilà, elle adressa une lettre, dans les termes suivants :

 

« Hazarat Imam ! Je viens de Téhéran, mais ne réussis pas à vous rencontrer. »

 

L’Imam écrivit, en-tête de cette lettre, à ses gardes :

 

« Jusqu’à ce que vous ne m’ameniez pas cette mère du martyr pour me rencontrer, je ne prendrai personne pour la visite. »

 

A un autre moment, je me souviens aussi que nous allâmes le rendre visite. L’Imam avait fini ses Prières de Zohar. J‘entrai et lui dis que de nombreuses familles de martyrs souhaitaient vous voir et embrasser votre main. L’Imam vint et s’assit. Les gens qui étaient là s’alignèrent pour qu’ils puissent embrasser la main de l’Imam.

 

Dans cet état, ils pleuraient et ne voulaient pas partir après avoir vu l’Imam. Nous avions, vraiment, eu honte, par suite de ce dérangement de l’Imam et de cette interruption entre ses Prières.

 

 

Comme nous en fûmes bouleversés, nous décidâmes, finalement, de leur demander à traverser rapidement. A cet endroit, l’Imam se tourna vers moi et me dit avec enthousiasme :

 

« Comment allez-vous ? Non, permettez-les d’accéder jusqu’ici et laissez-les prendre leur temps ! »

 

 

37) Son attention particulière pour l’Ayatollah Khamenei

 

Racontée par Houjjatoul Islam Rahimian :

 

Conformément à ses règles et discipline strictes dans le travail, après l’écoute du résumé des nouvelles, l’Imam se pointe, à 8 heures exactes, pour ses fonctions de bureau et pour signer les documents. Il ne change jamais son emploi du temps.

 

Même en ces jours où, momentanément, par suite de sa santé fragile ou du temps d’intense froid qui gèle, lorsqu’il ne vient pas à son bureau, nous sommes autorisés à pénétrer dans sa chambre, pour que, en tout état de cause, le travail du bureau et les affaires ne soient ni en retard, ni en arrêt.

 

Afin que l’ordre et le moment choisi ne se heurtent pas, s’il prévoit une cause qui l’empêcherait d’être à l’heure, il nous en informe un jour à l’avance.

 

Après l’accomplissement de cette part de son travail, il s’acquitte, d’abord, du programme de la récitation de Aqd (le contrat de mariage des nouveaux couples) et, ensuite, de celui de la baisemain et, après cela, si une réunion privée avec les différents Chefs et personnes est prévue à l’avance, il la met en exécution.

 

Malgré tous ces programmes réguliers, si des cas exceptionnels se présentent, l’Imam ordonne de suspendre ces programmes.

 

L’une de ces exceptions est en rapport avec l’Ayatollah Khamenei. Lorsque l’Imam se rend compte qu’il est au bureau, à son ouverture, à 8 h du matin, il nous informe :

 

« Vous quittez, tous, votre travail à une heure tardive. »

 

De cette manière et, contrairement à la normale, tout d’abord, une réunion a lieu avec l’Ayatollah Khamenei et, ensuite, nous nous occupons de notre service.

 

A cette occasion, nous ne comprenons pas la faveur et l’attention particulière que l’Imam témoigne à l’Ayatollah Khamenei. Mais il n’y a pas longtemps, avec le temps qui passe, un autre exemple de la prévoyance et de grand savoir de l’Imam se met en évidence.

 

 

38) L’Imam est conscient et contrôle les affaires

 

Racontée par Ayatollah Shahid Sadouqi :

 

En ces jours, recevoir de l’argent en Iraq était très difficile. L’un des étudiants d’Ispahan raconte :

 

J’apportai une somme d’argent à Sham et de Sham j’entrai à Bagdad. Cependant, je vis à l’aéroport qu’ils (la Police Baath) circulaient partout. Je devins très agité et bouleversé.

 

Aidez-moi dans cette confusion, je demandai l’intercession du 7è Imam, l’Imam Moussa Al Kazim a°. Je dis :

 

« Ô mon Imam ! J’ai cette somme d’argent et je l’apporte pour votre fils (Ayatollah Khomeiny). Venez à mon secours, s’il vous plaît ! »

 

A peine ai-je prononcé cela dans mon esprit qu’un des fonctionnaires du Gouvernement Iraqien s’approcha de moi, m’appela et me laissa partir, comme par enchantement. J’entrai à Nadjaf et allai voir l’Imam (Ayat. Khomeiny). Je m’assis et le saluai.

 

L’Imam sourit et me dit :

 

« Vous avez eu un problème à l’aéroport et vous avez demandé l’intercession de l’Imam Moussa Al Kazim a°, n’est-ce pas ? »

 

Je compris que l’Imam était au courant des affaires, par sa Science de l’Invisible.

 

 

39) Comment l’Imam sauva un Moamine de l’emprisonnement

 

Racontée par Ayatollah Shahid Sadouqi :

 

Un des évènements dont je peux, à 100%, assurer, durant l’époque où le gouvernement tyrannique (de l’Iran) poursuivait quiconque partait à Nadjaf et rendait visite à l’Imam, il s’agit d’un homme d’affaires Iranien qui porta une grosse somme d’argent pour Nadjaf, afin de lui remettre l’argent de Séham-é- Imam (la moitié du Khoums).

 

Le gouvernement était aussi au courant que cette personne possédait, avec lui, une grosse somme d’argent et qu’elle voulait donner le Séham-é Imam. L’homme d’affaires rencontra l’Imam et s’adressa à lui :

 

« Cet argent est de Séham-é Imam que j’apporte de l’Iran pour vous remettre afin de le servir pour le Séminaire Islamique. »

 

L’Imam ne l’accepta pas.

 

« Agha ! J’apporte cet argent de loin. C’est le Seham-é-Imam. Il est destiné spécialement pour vous ! Lui déclara cet homme d’affaires.  

 

Il ne vous est pas conseillé que je prenne cet argent. Allez le remettre à un autre Marjà et demandez-en aussi un récépissé, » lui répondit l’Imam.

 

En fait, bien que l’homme d’affaires y insistât beaucoup, cela n’eut aucun effet sur l’Imam et il apporta, donc, cet argent chez un autre Marjà qui lui en remit la quittance.

 

Sur son chemin de retour, l’homme d’affaires fut arrêté à la frontière et ils lui demandèrent :

 

« Vous venez de chez l’Imam Khomeiny et vous avez pris une grosse somme d’argent, avec vous, ici. Nous sommes au courant de toutes vos activités. » Puis, ils commencèrent la procédure de son emprisonnement pour, au moins, quelques années.

 

« Je ne lui ai même pas donné un Shahy (la monnaie Iranienne de l’époque). J’ai remis l’argent du Séham-é Imam à un autre Marjà, » leur répliqua l’homme d’affaires.

 

Il tira, ensuite, le récépissé de sa poche et le leur montra.

 

Par ses paroles : « Il ne vous est pas conseillé de me donner cet argent », l’Imam a, non seulement, démontré son Pouvoir de l’Invisible, mais a, aussi, sauvé un Moamine de l’emprisonnement et de la torture.

 

S’il avait remis cet argent à l’Imam et qu’il lui en avait pris la quittance, il se trouverait au coin d’une prison jusqu’aux derniers jours de sa vie et il serait, certainement, torturé. C’était encore une autre manifestation de sa grandeur.

 

 

40) L’Ayatollah Khomeiny agissant sur l’ordre de notre 12è Imam a°

 

Racontée par Houjjatoul Islam Kausari

 

Un jour, j’étais à la maison de Agha Fadhl Lankarani, l’un des professeurs du Séminaire Islamique de Qum. Il rapporta de l’un de ses amis que :

 

« Nous étions, avec l’Imam, dans la ville sainte de Nadjaf et notre conversation se tournait autour de l’Iran.

 

Quelle est votre opinion pour renverser le Shah en Iran?

 

Lorsqu’on ne peut pas enlever un locataire de sa maison, voulez-vous enlever le Shah de sa nation ? » Demandai-je.

 

L’Imam garda le silence. Je pensais que, peut-être, l’Imam ne m’a pas entendu. Je répétai mes mots. L’Imam fut très touché et répondit :

 

« Ô Untel ! Que dites –vous ? Croyez-vous que Baquiyatoullah, l’Imam Mahdi a°, m’a dit quelque chose de faux ?

 

Le Shah doit partir ! »

 

 

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